Esther Tanner, surréaliste inconnue

Publié le par bgb-bbg

Esther Tanner à la Galerie Ringmauer à Morat, octobre 1984,

 

On ne trouve pas le nom d’Esther Tanner dans les anthologies du surréalisme, elle est née plus tard. Mais elle dessine selon les lois du rêve, ce qui la rapproche incontestablement des Delvaux, Magritte, Ernst…Mais sans poncif avec la plus grande liberté.

Esther Tanner dessine son « image intérieure », selon l‘expression consacrée. Virtuosité de la main, du regard et de la pensée qui conduit son trait à évoquer des formes et des êtres inédits dans le champ des possibles, à provoquer des rassemblements imprévisibles. incongrus. Humour, animisme, érotisme, poésie, aventure plastique traversent ses planches qui reflètent le plaisir de dessiner et de peindre à la mine de plomb, à la plume et à l’aquarelle. Dans ses superpositions de sujets, mariages fantastiques, portraits, tout est rendu par des traits libres et quelques touches de couleurs qui le sont tout autant par rapport au sujet ou à la forme. Quand une expression se dessine, elle se fond dans une scène onirique. Si on accepte de la suivre, on se rapprochera avec elle de l’esprit du surréalisme.

 

 

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