Un peintre-prof de Lausanne: JJ Gut

Publié le par bgb-bbg

Jean-Jacques Gut, au château d’Avenches, octobre 1984,

 

Pour Jean-Jacques Gut le dessin est une confidence, tandis que la peinture serait une conférence pour laquelle l’artiste se costume.

 

Les confidences de Gut concernent le nu tout simple. Elle est couchée, nue, sous la couverture, la tête sur le polochon du canapé où nonchalamment découverte, assise, debout : offerte, absente.

 

D’autres dessins révèlent une impasse, une porte, une terrasse où flotte un drap, lieu de l’intimité. Le peintre bien que professeur aux Beaux Arts à Lausanne passe une partie de l’année au Portugal.

 

Un Portugal autour duquel il organise ses « conférences », toiles aux couleurs pâles distribuées en pans de murs nus, en éléments de quartiers déserts aux ombres à peine esquissées. Quelques échappées découvrent un pan de ciel, révèlent la mer ou les déserts de la plage. La verdure parfois met un certain désordre, un fouillis qui s’excuse.

 

Mais les demi-teintes dominent pour créer une scène vide et silencieuse qui n’attend pas de personnages, qui ne tolèrerait pas le bruit. L’exigence est de repos, de musique douce loin des rumeurs du siècle dans le demi-sommeil.

 

 

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