Josiane Guilland: triste histoire

13.  Le 26 juin, Josiane Guilland à la Margelle, l’écologie de l’Apocalypse,

Le rêve de Josiane Guilland s’est changé en cauchemar. La nature était si féérique il y a quelques années encore, les oiseaux pépiaient de bonheur et les sauterelles sautaient de joie entre les herbes hautes. Aujourd’hui tout se fane, s’éteint, se pétrifie. Josiane Guilland est devenue une écologiste apocalyptique. Elle peint désormais des messages, elle veut démontrer « la dépendance étroite de l’homme et de la planète » et ce qui en résulte : la destruction, la mort des végétaux et des animaux. Ainsi l’élément minéral tend-il à devenir dominant : la pierre est trouée, le rocher est tourmenté, l’odeur de soufre peint le ciel en jaune. Sur une île de rocaille desséchée, s’épanouit pourtant la rose mais elle n’est plus qu’un symbole.

La technique aussi a changé : moins d’aquarelle, plus d’acryls, un dessin plus précis basé sur des études d’après nature : l’escargot est entré à l’atelier et déroule sa spirale sous l’œil attentif de l’artiste qui le « met en scène ».